Cuba:
Radio Marti avait livré des accès Internet aux cubains.

Alan Gross, un sous-traitant de Development Alternatives Incorporated, a été arrêté à La Havane en 2009 après avoir livré des émetteurs BGAN à la communauté juive de l'île. Il a été reconnu coupable d '«actes contre l'indépendance ou l'intégrité territoriale» pour avoir donné aux Cubains une technologie interdite pour accéder à Internet.

Trois ans plus tard, le Bureau des transmissions pour Cuba (OCB en anglais) l'organisme du gouvernement américain qui exploite Radio et TV Marti a utilisé la même méthode pour permettre aux Cubains d'écouter leur station.

L'OCB a introduit dans l'île de petits ensembles satellites connus sous le nom de BGAN (Broadband Global Area Network) dans le cadre de ses efforts pour fournir aux Cubains un accès à Internet qui n'était pas surveillé par le gouvernement cubain.

BGAN est le réseau Internet satellitaire mondial de la société de communication par satellite Inmarsat. Il est conçu pour une connectivité à faible coût pour les communications voix et données. Il utilise une constellation de trois satellites géostationnaires à la fois. Il a été conçu pour communiquer avec des terminaux légers, portables, de la taille d'un ordinateur portable.

L'avantage de cette technologie : Elle permet de se connecter à Internet de manière sûre, rapide et efficace, la personne qui utilise cet équipement ne peut être détectée, il est même impossible de savoir de quelle ville la connexion est faite.

Les Américains avaient même pensé y raccorder des « merakis » qui permettent de créer des réseaux WIFI de longues portées : avec quelques-uns de ces équipements il était possible de fournir internet à une bonne partie de la ville de La Havane. Pour des raisons de sécurité  à Washington décidé de ne pas les utiliser.

Le programme BGAN a débuté le 1ᵉʳ octobre 2012 et s'est terminé en 2015, selon Nasserie Carew, porte-parole du Conseil des gouverneurs de la radiodiffusion (BBG), l'agence fédérale qui gère OCB.

Les accès au satellite ont été payés à Washington et il n'y avait pas de limites pour se connecter. Cela permet d'expliquer certains trous dans la comptabilité de l'OBC.

De son côté, Alan Gross a été libéré en décembre 2014 dans le cadre d'un échange de prisonniers avec l'administration Obama

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